samedi 6 février 2010

Article Nouvelle République

A l’Institut de Touraine on apprend aussi la cuisine

Pour une bonne frangipane, ne pas oublier quelques gouttes de fleur d’oranger. Christine Cauzera (à droite) a donné plein de petites astuces.   : (Photo NR, Patrice Deschamps) Pour une bonne frangipane, ne pas oublier quelques gouttes de fleur d’oranger. Christine Causera (à droite) a donné plein de petites astuces. : (Photo NR, Patrice Deschamps)

Cet atelier risque d’avoir du succès. Les élèves de l’Institut de Touraine s’initient à la gastronomie française avec Christine Causera. Hummm !

Pour le premier atelier de cuisine, dix élèves de l’Institut de Touraine se sont inscrits. C’était mardi. Au menu : gratin de légumes sauce Béchamel et galette des rois. Dans la cuisine de l’Institut, on s’apprête à passer aux choses sérieuses.
Christine Causera, spécialiste de la cuisine des fleurs, est venue avec ses ustensiles fétiches et ses ingrédients. Tous bio. « C’est un choix », sourit la jeune femme qui, en guise d’amuse-bouche, a préparé un thé Turquoise pour ses apprentis. « C’est du thé vert avec des fleurs de mauve. » Effet lagon garanti.
Une fois le thé Turquoise siroté, les apprentis chefs (un seul homme dans le groupe !) commencent à suivre les instructions de la recette imprimée par Christine. « Alors, demande-t-elle, de quels ingrédients a-t-on besoin ? Vous comprenez ingrédients ? »
Petit à petit, la brigade se met en action : d’aucuns épluchent les pommes de terre, d’autres coupent les brocolis quand les derniers se tournent vers les fourneaux pour la béchamel.
Les jeunes Colombiennes, Mexicaine, Panaméenne, Canadienne, Américaine et le seul homme du groupe, Trond Eystain, le Norvégien, écoutent attentivement et mettent la main à la pâte.
Les trois heures passent vite. Il faut vite commencer les deux galettes des Rois : une traditionnelle à la frangipane ; l’autre à la frangipane verte et à la rose faite à partir de thé vert matcha en poudre.
Finalement, les plats ressortent du four. Tout chauds, tout appétissants. Il ne reste plus aux apprentis cuistots (à la française) qu’à s’asseoir et à déguster leurs mets. Alors, c’est bon ?
Delphine Coutier
la Nouvelle République