En balade à Paris, mon fils qui habite le Prés Saint Gervais nous a fait découvrir à 5 minutes de chez lui un jardin partagé et qui a la particularité d'être sauvage également.
Comment ne pas s'émouvoir devant la beauté de ce lieu florissant ou les liens se sont tissés depuis plusieurs années, embellissant le quartier et le coeur de tous ceux qui y passent, s'y arrêtent quelques minutes ou quelques années.
Comment ne pas s'émouvoir aussi lorsque l'on apprend que ce jardin bientôt n'existera plus. (Il faut construire…la terre a un prix!)
Combien de temps faut il à un jardin pour s'enraciner correctement, combien de temps faut il aux personnes pour s'enrichir des liens qui se tissent autour de cet émerveillement permanent d'une nature qui se développe quelques soient les conditions?
Cet apprentissage donne du coeur à l'ouvrage pour recommencer toujours, ici ou ailleurs.
Pourtant, quelle satisfaction de s'assoir autour d'une tisane de mauve, tout en savourant quelques fraises et en prenant le temps, le temps de respirer, de savourer, de vivre.
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